Concilier études et équitation: quand l’impossible devient possible !

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Rendre la vie supportable est le premier devoir du vivant.

Freud

mais en réalité…

Rendre la vie supportable est le premier devoir du poney.

Freud cavalier

Une bonne partie des passionnés d’équitation sont avant tout des collégiens et lycéens, attendant de se plonger dans le monde passionnant des études supérieures. Pour un grand nombre d’entre nous, ce saut dans le grand bain se résumait à “fini le poney, on ne peut pas faire les deux.” Cette phrase tant redoutée est pourtant loin d’être une vérité absolue ! Vous venez de terminer le lycée, vous vous retrouvez sur les bancs de la fac ou au sein d’une école et vous avez mis votre passion de côté ? Reprenez espoir, cet article est fait pour vous ! Chez Equestrian News, nous sommes plusieurs à avoir concilié notre passion à côté d’études prenantes. Voyons ensemble pourquoi le sport ne doit pas être négligé pendant les études, et comment optimiser son temps pour faire perdurer sa passion.

1. Les bénéfices de la pratique sportive dans la vie étudiante

Après une journée de cours bien remplie, la perspective d’aller monter à cheval est évidemment bien plus envoutante que celle de se replonger dans les révisions, mais voilà : vous culpabilisez. Tandis que d’autres prennent de l’avance en révisant, vous êtes à cheval et vous vous coupez de la vie universitaire. Si, de prime abord, vous pouvez avoir l’impression de prendre du retard, c’est en fait tout à fait l’opposé : aucun humain ne peut possiblement travailler de manière productive toute la journée. Ceux qui révisent sans réelles pauses ne s’en rendent peut-être pas compte, mais leur productivité est moins bonne que celle d’un élève qui s’appliquera à se vider entièrement la tête pendant ses pauses pour se consacrer ensuite à 100% à ses études.

Cette petite bouille qui nous remonte le moral en un regard <3

Dans le sport en général, et particulièrement l’équitation, la remise en question est un élément courant de notre quotidien. Apprendre à repérer ses erreurs, se corriger, admettre un échec sont des compétences qui sont applicables au milieu universitaire : accepter d’avoir mal compris un sujet ou un point d’un cours, et plus globalement ne pas se focaliser sur un échec aidera votre esprit à l’analyser, le prendre du côté positif et à repartir de plus belle pour ne pas reproduire la même erreur et avancer. Cette force mentale forgée par l’expérience de certains échecs communs à tous les cavaliers est un atout de taille et elle se cultive quotidiennement : elle ne pousse ni sur les arbres ni dans le sols, mais bien dans les écuries.

Continuer l’équitation vous aidera également à garder une activité physique et ne pas vous enfermer dans une routine “cours/révisions/dodo”, qui peut causer bien des soucis à votre corps (et votre santé mentale, par la même occasion). De plus en plus, les études s’accordent à dire que l’activité physique est la meilleure prévention primaire qui soit et agit directement sur un bon nombre de facteurs de risque : cardiaques, vasculaires, respiratoires, etc. Nous nous sentirions bien coupables de devoir laisser Petit Tonnerre toute une journée au box sans bouger… à notre échelle, c’est aussi valable !
En tant que passionnés, nous sommes bien conscients que notre santé psychique dépend en grande partie de notre capacité à vivre les moments qui nous sont chers au contact de nos chevaux. Parfois, il est plus facile de ressentir le bonheur flagrant que l’on éprouve avec les chevaux que les malheur que déclenche leur manque. On se sent mal, mais on ne sait tout simplement pas pourquoi.

A chacun sa vision du relâchement !

La gestion du stress et des situations de crise est aussi une des compétence que nous permet de développer l’équitation. Appréhender l’arrivée d’un concours important n’est pas différent du fait de préparer une session d’examen. De même, dans les situations où un cheval court un danger, nous avons appris à nous poser, réfléchir et opter pour la meilleure solution en un temps record sans réellement en avoir conscience. Ces compétences qui se sont construites en nous sont un avantage considérable pour les études. D’ailleurs, même si vous venez de vous faire déposer par Petit Tonnerre sur le numéro 2, remerciez-le car il vient tout de même de vous apprendre à gérer votre déception. (#PositiveSpirit)

Enfin, physiologiquement, la pratique sportive est un grand shoot hormonal auquel le corps s’habitue vite. Au delà du fait que pratiquer notre sport déclenche la libération de (notamment) dopamine, il faut aussi penser au manque, au sevrage que cela représente pour notre cerveau et notre corps de couper court à cette source de bien-être. Après avoir été habitué à nager dans son petit bain de dopamine, l’étudiant se retrouve maintenant avec ses seules feuilles de cours pour essuyer ses larmes…

Si l’équitation est votre passion, votre présence aux côtés d’un cheval est une source direct de bien-être physique ET psychique. Les études supérieures sont stressantes, alors pour vous donner une bouffée d’air, ne négligez pas votre passion : être serein et bien dans son corps comme dans son esprit vous aideront à être plus productif, concentré et épanoui. Profiter des chevaux qu’on aime tant tout en étudiant un domaine qui nous plaît, jackpot non ?

2. Organisation et optimisation, les clés de la réussite !

S’organiser. Sans ça, tu peux directement retourner à la situation de départ ! Être organisé, ça s’apprend : il s’agit d’optimiser son temps pour ne pas en perdre inutilement et se mettre en retard. Déjà, stop à la procrastination : pas facile de se mettre au travail, mais pensez au bonheur que vous éprouvez à cheval, à prendre soin de Petit Tonnerre : mettez-vous vite au travail pour pouvoir vous dégager le temps nécessaire à votre passion. Éteignez votre portable (oui, coupez même les notifications d’Equestrian News) et mettez-vous dans une bulle afin de travailler efficacement, en vous rappelant que le but est de pouvoir passer un maximum de temps au poney après cela.

Mais c’est super facile ça ! Retourne réviser et je t’interrogerai pendant mon pansage.”

Gérer son temps c’est important : vous allez en concours ? Vous pouvez penser à la solution du covoiturage, pendant lequel vous pourrez lire un cours. Si vous n’avez pas de concours et que vous souhaitez passer une après-midi aux écuries, vous pouvez profiter du club house pour vous poser entre deux moments passés avec votre monture ou vos amis.

S’enregistrer. Oui, vous avez bien lu : s’enregistrer en train de lire son cours, mettre une paire d’écouteurs et aller s’occuper de Petit Tonnerre ! Même si vous n’êtes pas focalisé à 100% sur l’écoute, votre esprit aura tout de même une répétition d’informations fraîchement enregistrées, ce qui aidera progressivement votre mémoire à assimiler le cours. Pratique non ?

“Elle parle de Freud depuis tout à l’heure, vous savez qui c’est, vous ?”

Repérez vos créneaux de productivité au travail. Rien ne sert de s’enfermer toute une après-midi si vous savez que vous êtes plus productif le matin où le soir. Levez-vous une heure plus tôt et bouclez votre programme, comme ça vos premières heures de l’après-midi sont dédiées à votre compagnon à quatre pattes. On a tous nos pics de productivité, alors si vous pouvez les repérer et en profiter pour les réserver aux activités extra-scolaires, vous avez tout gagné ! Vous pouvez en rentrant vous remettre au travail l’esprit serein et motivé.

On espère avoir redonné de l’espoir aux passionnés qui ont mis leur passion de côté, et on compte sur vous pour mettre toute notre expérience en œuvre ! Si vous avez des petites astuces à partager, n’hésitez pas à laisser un commentaire !

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